Cherche rongeur forestier, roux de préférence

Photo E.Buchot

Ce petit rongeur, bien sympathique, appartient à la famille des Sciuridés, les plus « baraqués » atteignent 45 cm de long dont 20 cm pour la longue queue touffue. Doté de grandes oreilles en forme de pinceau, l’œil noir (quand il ne trouve pas de noisettes) et le pelage roux, il pèse jusqu’à 480 g.
Cette bestiole adore les bois de feuillus et de conifères, elle montre parfois le bout de son museau dans les parcs et les jardins plantés de grands arbres. L'écureuil aime bien aussi fureter près des habitations.
Il a tendance à bouder les îles (Corse, Oléron, Ouessant) et vit dans toutes les forêts d’Europe et d’Asie.
Comme il est difficile pour lui de trouver sa nourriture par tous les temps, il possède un instinct «  congélateur ». Il fait des provisions en automne de graines (noisettes, faînes, cônes d’épicéa ou de sapin) qu’il retrouve d’instinct dans plusieurs caches.
Le reste de l’année, il se satisfait de bourgeons, de champignons ou de fruits. Il ne dira pas non à un escargot de passage, à un insecte, voire à un oisillon.
Adepte de l’accro branche
Côté cœur, c’est un grand solitaire, Les amours de notre écureuil ne s’épanouissent qu’au moment de la reproduction. Il est mature à un an, les couples se forment de janvier à avril. Avec deux portées chaque année de 2 à 5 bébés, la famille s’agrandit vite. Après 7 à 10 semaines d’allaitement, les jeunes commencent à faire leurs courses en solo vers 40 à 50 jours.
Arboricole, l’écureuil roux passe son temps à faire de l’accro branche. La nuit venue, il s’endort dans un nid douillet en forme de boule, garni d’écorces et de mousses.
Il craint le froid, alors pas fou, notre écureuil, en cas de gelée, reste bien au chaud. De toute façon, avec son espérance de vie de 10 à 12 ans, il a le temps de voir revenir le printemps.
Son principal ennemi est l’écureuil gris qui a décimé ses congénères anglais. Une espèce invasive qui écorce les résineux, se promène avec un virus fatal qu’il transmet à son cousin roux et il détruit son habitat. Les humains écologistes et forestiers sont en veille depuis 2002 (Initiative européenne pour l’écureuil), l’ESI promeut l’éradication du gris et soutient la recherche sur la question.
Une étude nationale
Ce recensement, qui s’applique aussi à d’autres mammifères est initié par le Muséum d’Histoire Naturel. Il complète une précédente étude qui s’est étalée sur quatre ans et qui va se poursuivre jusqu’en 2013.
Saint-Brévin s’implique dans ce travail et cherche donc à évaluer la présence de l’écureuil roux sur la commune et le comportement de cette population en rapport avec l’évolution du boisement. La commune  est doublement impliquée, puisqu’on retrouve le symbole de l’écureuil sur le blason de la ville.
Un appel est donc lancé pour communiquer vos témoignages visuels et/ou photographiques, à ce jour, la mairie a recueilli déjà une vingtaine de rapports de présence et quelque 200 photos qui seront exposées dans la salle de spectacle fin novembre.
Pratique :
Dépôt des témoignages à l’accueil de la mairie, par  courrier ou par mail invecureuil@saint-brevin.fr