Ce qu'en dit de réalisateur : « Ce genre d'histoire n'a pas de frontières.
Elle peut tout aussi bien se dérouler en France, en Angleterre, aux États-Unis, en Italie…»
La détresse et la souffrance animale (et plus particulièrement la détention d’animaux dans les laboratoires), sont systématiquement cachées, dissimulées, voire niées. Le but premier de ce film est de permettre à un public le plus large possible, quel que soit son âge, son milieu social, sa religion, ses a priori, d’être informé.
On m’a parfois demandé : “pourquoi ne pas faire un documentaire avec des images aussi percutantes et choquantes que le furent celles d’Alinéa 3 ?” (mon précédent film, contre la corrida). La réponse est évidente : une fiction a un impact différent parce qu’elle propose une identification aux personnages.
Elle permet aussi de contourner certains obstacles car, malgré sa médiatisation, Alinéa 3 a été censuré et boycotté, aussi bien à la télévision que dans les festivals. En racontant une histoire, toutefois basée sur des faits réels et étoffée de quelques images d’archives, il est permis d’espérer toucher un autre public. De plus, cette histoire met en scène des personnages issus de milieux sociaux différents. Certains de leurs codes apparaîtront familiers aux uns ou aux autres, nous aidant peut-être à comprendre le cheminement qui les conduit vers un seul et même but : la libération animale. Ce sont des personnes comme vous et moi, qui vivent avant tout d’amour, contre vents et marées, parfois submergés par des peurs auxquelles ils cherchent à échapper. Mais ils ont une capacité de rébellion contre un système corrompu autorisant l’exploitation des plus faibles. Toutes ces injustices les poussent à faire des choix aux conséquences cruciales pour leur vie. Mais tellement justifiables.»
Le titre du film est simple et sans détours : A.L.F. (Animal Liberation Front). Certains ont voulu me dissuader d’utiliser ce titre, au motif qu’il pourrait classer le film sous l’étiquette “éco-terroriste“. À mon sens, c’est tout le contraire, car l’A.L.F. est bel et bien le sujet du film. Il faut
appeler un chat un chat, n’est-ce pas ? Et un chien torturé dans un labo, un acte inacceptable…
De plus, la dimension “provocatrice” du titre peut à l’évidence être utile.
L’A.L.F. a presque toujours été décrite de façon négative, qualifiée de radicale et d’ultra-violente, alors que la plupart de ses activistes sont des pacifistes avérés et ne font que délivrer de l’horreur quelques-uns des millions d’animaux suppliciés.
La fiction permet de jouer sur la sensibilité du spectateur, de le rendre toujours actif, afin qu'il puisse s'approprier le récit, l'interpréter et s’y retrouver.
La fiction seule permet de tenter de rétablir une vérité ».
Vendredi 19 octobre Cinéjade 20 h 30 .
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