Le concept de station balnéaire vient d’Angleterre. Au début du XIXe siècle, les recherches hygiénistes mettent en avant les bienfaits de l’eau de mer. Les premiers balnistes arrivent vers 1830 même s’il y a des traces à Préfailles dès les années 1790. L’attraction pour le bord de mer est renforcée par les littérateurs qui mettent en avant les plaisirs de la confrontation avec la mer, auparavant décrite comme un élément effrayant. Et dès 1860 se pose la question à Saint-Brevin : « pourquoi pas nous ? ».
Saint-Brevin, comme La Baule, a eu de lourds problèmes d’ensablement. En 1807, le sable recouvre le muret autour de l’église. Dès 1816, des pins et des chênes verts sont plantés pour fixer les dunes mais qui ont assez peu de résultats. « Il y a en 1836 une volonté de vendre des terrains, mais les Brevinois s’y opposent », explique Nadia Revel de l’association Histoire et patrimoine. En 1860, une nouvelle technique de plantation est testée, avec une meilleure protection des arbres, ce qui a de meilleurs résultats. « Mais il faut attendre que les pins poussent. Saint-Brevin est alors le paradis des chasseurs », ajoute Véronique Mathot de l’association.
Dès les années 1880, la société des bains de mers s’implante à Saint-Brevin-l’Océan. La station balnéaire s’articule autour du casino. La société est obligée d’offrir certains aménagements : des lieux de culte, des plages sécurisées et des lieux d’hébergement. S’y ajoutent un golf miniature et une grande promenade le long de la mer.
Pour favoriser le développement de la station, l’avenue de Mindin est créée entre 1865 et 1868. Elle s’étend sur 2,4 km. Dans la même idée, un embarcadère est construit en 1876 (il était demandé depuis 1866). En 1877, un service régulier avec un bac est mis en place. Entre 1897 et 1907, le petit train de Saint-Brevin est inauguré, il sert de liaison avec Paimboeuf et Pornic. « C’était un réel attrait pour les touristes », confirme Nadia Revel. Dès 1910, il est concurrencé par les automobiles et le bus et s’arrêtera en 1938.
Après la Seconde guerre mondiale, Saint-Brevin est dévasté : 450 maisons sont détruites et 150 sont détériorées ; les 2/3 des pins ont disparu et les dunes sont endommagées. Mais dès le début des années cinquante, la station balnéaire reprend ses droits sur la ville détruite avec une forte augmentation des touristes voulant de meilleurs logements : « Il y a donc eu une multiplication des colonies de vacances, des campings et des maisons secondaires », conclut Véronique Mathot.
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