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Le dragon de Mindin inauguré

Nous vous avions fait découvrir en avant-première cette œuvre pérenne et monumentale, alors en cours de réalisation, initiée dans le cadre de la structure Le Voyage à Nantes.

Le monstre de métal, qui n’est pas un poisson d’avril vient d’être officiellement inauguré en présente de son géniteur, l’artiste chinois Huang Yong Ping. Ce serpent de mer, dragon, alimente l’imaginaire, il fait partie des 29 créations réparties sur 21 sites.
 

Un squelette de 130 mètres entre vie et mort

L’opération initiée en 2007 par la structure le « Voyage à Nantes » a pour but de mettre en place un « parcours touristique », elle se termine cette année. Pour son directeur Jean Blaise : « Ce serpent est une des œuvres majeures du parcours. L’ensemble de cette collection est précieux, il faudra l’entretenir ».
Huang Yong Ping parle à peine le français, il semble timide et réservé contrairement à la démesure de sa création, même s’il confesse n’en avoir jamais réalisé d’aussi grande. Un de ses collaborateurs prend le relais pour expliquer cette représentation : « Huang Yong Ping travaille sur le mythe dans une sorte d’ambiguïté : le squelette rappelle la mort, mais le mouvement donné à la forme et la gueule ouverte appelle à la vie ».
Et puis, cette masse en aluminium va se fondre au fil du temps dans le paysage, faune et flore vont s’approprier le Dragon de Mindin, sculpture inspirée aussi par le pont de St Nazaire et les carrelets, nous confie l’artiste.
Reste sans doute à installer une plaque explicative qui permettrait de répondre aux interrogations des curieux, nombreux déjà à avoir photographié la bête, sorte d’anormalité marine digne du Loch Ness ou de Jules Verne.

Huang Yong Ping, le CV

Huang Yong Ping
Huang Yong Ping

Huang Yong Ping est né en 1954 à Xiamen. Première exposition de groupe en 1983. Il s'installe en France en 1989 à l’occasion de l’exposition « Les magiciens de la terre» au Centre Pompidou. Il a représenté la France avec Jean-Pierre Bertrand à la 48e Exposition internationale d'art visuel de Venise en 1999.
Figure majeure de l’art d’avant-garde chinois des années 1980, il vit nombre de ses œuvres interdites par le gouvernement. Le mouvement « Xiamen Dada », dont il est le fondateur, et qui a pour mot d’ordre « Le Zen est Dada, Dada est le Zen », manifeste son goût du paradoxe et de la déconstruction, produite par l’assemblage de significations hétérogènes.

Source : Jean de Loisy : Myths
Voir aussi http://www.saintbrevin-infos.fr/le-dragon-de-mindin-25-28-123.html

 

Auteur : JRC | 21/06/2012 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 24 juin 2012 à 09h03 par LEBRUN, 85100 Les Sables D'olonne
Cette oeuvre est fantastique ...quel dommage de laisser les badauds l'escalader pour se faire prendre lamentablement en photo à califourchon sur la structure métallique !!!
Il faut à tout prix la préserver et apprendre au public à respecter l'art

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