Albane, qui es-tu ?
Je m’appelle Albane, j’ai 13 ans. J’habite à La Plaine sur Mer. Je viens de terminer mon année de 4ème au collège Jean Mounès à Pornic.
Quelles sont tes passions ?
J’ai beaucoup d’activités. J’ai fait de la danse classique pendant deux ans, mais j’ai dû arrêter pour privilégier la natation et le dessin. J’écoute aussi beaucoup de musique, comme Talima non héroïne.
Comment t’es venue l’idée d’écrire un livre ?
Je dévore les livres de Cathy Cassidy, mon écrivaine préférée. Pendant le confinement, j’ai passé beaucoup de temps sur mon ordinateur à faire mes exercices scolaires. Entre deux devoirs, j’ai eu l’envie de m’essayer à l’écriture. Je voulais voir si j’en étais capable.
Combien de temps cela t’a pris et comment t’es-tu organisée ?
J’avais rassemblé des idées avant le confinement sur quelques week-ends où j’avais du temps libre. Je souhaitais écrire l’histoire d’une jeune fille de mon âge qui a un rêve, voir un lion ; mais cette jeune fille, ce n’est pas moi. J’avais trouvé son prénom, le milieu dans lequel elle vivait, ses camarades de classe. J’ai essayé de leur donner à tous une personnalité. J’ai procédé ensuite par un découpage de mon récit en 13 chapitres et je me suis mise à écrire vraiment en mars, avril et mai.
As-tu été aidée ?
J’ai commencé l’écriture de mon livre dans le plus grand secret. Mes parents n’étaient pas au courant. La première personne qui a lu mon brouillon, c’est ma soeur. Elle a 9 ans. Mon père s’étonnait de me voir toujours devant mon écran d’ordinateur. Il a fini par me demander ce que je faisais. Il me disait que je passais trop de temps sur mes devoirs d’école. J’ai fini par lui avouer que j’écrivais un livre. Il l’a lu, m’a donné des conseils pour l’améliorer, ce que j’ai essayé de faire. Puis il l’a corrigé et mis en pages. Ma mère l’a lu aussi, cela m’a fait deux correcteurs. Mes parents m’ont dit être très fiers de mon travail. Ils m’on proposé d’en faire une petite édition ; mon père s’en est occupé.
En quelques mots, sans dévoiler l’intrigue de « Un rugissement silencieux », de quoi parle-t-on roman ? Il raconte l’histoire de Talima, une jeune fille rêveuse de 13 ans qui vit seule avec sa mère, dans une petite ville que je ne nomme jamais, exprès, car cela pourrait se passer n’importe où. Talima n’est quasiment jamais sortie de son quartier. Sa maman n’est pas riche, mais elles sont très heureuses ensemble. Elles sont fusionnelles. Ce sont bientôt les grandes vacances scolaires. Talima souhaitait pouvoir les passer avec sa meilleure amie Sarah, mais celle-ci doit partir à l’île de La Réunion avec ses parents. Elle pense donc passer son été seule, chez elle. Le récit commence par un songe, mais est-ce vraiment un rêve ou le prélude à l’histoire qui va se dérouler ? Suspense…
Le livre est imprimé. C’est du concret. Que ressens-tu aujourd’hui ?
Il y a quelques mois, si on m’avait dit que j’allais écrire un livre, je ne l’aurais pas cru, je n’aurais jamais pensé en être capable. Ca me fait tout drôle de le tenir en main, mais j’en suis très contente. Je me suis surprise moi-même. Alors si on me pose la question maintenant d’en écrire un deuxième, je dirai peut-être, pourquoi pas, on verra…
Un petit mot pour tes lectrices et lecteurs ?
Ce livre s’adresse aux jeunes de 10 à 14 ans, mais j’espère qu’il plaira aussi à leurs parents, et qu’ils seront compréhensifs, vu mon âge. Si vous aimez comme moi lire des histoires d’aventures et de sentiments, alors ce livre devrait vous plaire.
Caractéristiques du livre « Un rugissement silencieux » d’Albane L.
Format A5 100 pages
Le livre est en vente au Grand Bazar à Préfailles au prix de 10 €.
Il peut aussi être commandé auprès de l’autoédition « Le Passeur de mots ».
Pour tout renseignement : passeurdemots@orange.fr
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