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Saint-Brevin  : FO répond au député Yannick Haury

Yannick Haury, ancien maire et député LREM, se présentera sur la liste En Marche à Saint-Brevin. La situation des établissements de Mindin suscite des prises de position qui font réagir FO.

Suite aux propos du député Mr Yannick Haury

"Notre communiqué n’a pas pour objet de nous immiscer dans la bataille des municipales pour la ville de St Brévin. Néanmoins, suite aux propos tenus par Mr Yannick Haury et particulièrement concernant la situation des Etablissements de Mindin, nous nous devions de réagir et d’apporter ou rappeler certains éléments :

- Le 7 mars 2019 l’ARS et le Conseil Départemental ont annoncé la délocalisation totale des établissements de Mindin en raison d’un risque de submersion

- Les établissements de Mindin premier employeur du Pays de Retz, sont donc voués à disparaitre d’ici 4 à 6 ans sur décision commune de l’ARS et du Conseil Départemental

- L’éclatement se fera à égale répartition et sur 3 zones géographiques. Celles-ci ont été rapidement identifiées par les tarificateurs : au sud de Nantes, sur le territoire de la Carène, et sur la communauté de communes Sud Estuaire

- En plus de la délocalisation, ce sont 30% des capacités actuelles d’hébergement pour les adultes et enfants handicapés qui seront supprimées. A la place, des accueils de jour ou à domicile seront proposés

La situation pour nos établissements est donc alarmante !!!

Quel « dialogue bien mené » peut donc être enclenché avec des interlocuteurs ayant annoncé ce projet sans concertation ? Qui continuent à le décliner seuls ? Qui refusent toujours de rencontrer les agents, les résidents, les familles et les représentants du personnel ?

D’ailleurs pourquoi ce projet avance-t-il si vite ? Parce qu’il était dans les cartons depuis un certain temps. Ainsi, l’argument du risque de submersion n’est plus le seul à être avancé aujourd’hui. Dans les instances de nos établissements, on nous dit qu’il aurait inévitablement fallu délocaliser pour répondre aux exigences nationales concernant le médico-social.

Nous sommes également surpris de la nouvelle attitude de Mr Haury, qui était très remonté en mars 2019 lors de l’annonce de la délocalisation. Il nous a d’ailleurs rapidement reçus à sa permanence. Il nous avait pourtant semblé à l’époque que nous étions sur la même longueur d’onde, puisqu’il nous avait proposé d’unir nos forces avec lui et la municipalité, pour nous opposer « au rouleau compresseur » comme il le désignait alors. Qu’en est-il aujourd’hui ? Plus aucune nouvelle à ce-jour. Nous faisons également l’amer constat, que sa liste aux prochaines élections municipales est la seule à ne pas avoir cherché à nous rencontrer.

Quel « consensus efficace » pouvons-nous espérer sachant que l’ARS et le Conseil Départemental ont déjà acté quelques mois après l’annonce initiale, que seulement 30 à 35% de l’existant restera en sud Loire ?

Ajouté à la disparition de 30% des places en hébergement, ce sont de nombreux emplois qui vont disparaître. Des places en accueil de jour ou à domicile demandent beaucoup moins de professionnels. A titre d’exemple, la création en cours d’un SAMSAH de 26 places à l’EPMS Le Littoral en remplacement de 13 places d’hébergement sur le secteur FAM, ne nécessite que 2 infirmières, 2 aides médico-psychologiques, 1 éducateur et 1 moniteur éducateur. Aucun service avec 26 places d’hébergement ne fonctionne avec si peu d’agents. La transformation de l’offre à hauteur de 30% au détriment de l’hébergement, est bien une spirale destructrice d’emplois. Rien ne garantit d’ailleurs que ces quelques miettes soient pour St Brévin, puisque la zone retenue concerne la communauté de communes Sud Estuaire. Les tarificateurs ont également déjà annoncé que des recrutements se feront sur la région Nantaise afin de préparer la délocalisation sur cette zone.

Les relations conflictuelles décriées par Mr Haury ne sont donc que de la responsabilité de l’ARS et du Conseil départemental de Loire-Atlantique. D’ailleurs, avez-vous lu ou entendu leurs responsables prendre position ou assumer pleinement leurs décisions ? Non, ils préfèrent déléguer car ils cherchent à mener à bien leur projet sans faire de vagues. Alors oui parfois il faut secouer, il faut bousculer les éléments pour obtenir gain cause. C’est pourquoi, nous n’accepterons jamais la résignation, et défendrons jusqu’au bout avec celles et ceux qui nous soutiendront, une relocalisation sans perte de places et la plus complète possible sur St Brévin.

Il en va de nos emplois, mais aussi des conditions d’accueil des adultes et des enfants handicapés de nos établissements.

29/02/2020 | 0 commentaire
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