Saint Brévin Infos

Sous les parapluies… la plage !

Saint Brévin ne fait pas figure d’exception sur le littoral de Loire Atlantique. Le ciel n’a pas gâté les touristes en juillet et août. Beaucoup de vacanciers et de brévinois croisés sur le boulevard de l’océan nous parlent d’un été "pourri". Moins de serviettes sur la plage mais plus de vacanciers dans les lieux de visites abrités. La loi des vases communicants.
Edouard Noblet
Edouard Noblet

L’été en pente douce à St Brévin l’océan. Bientôt la rentrée et les vacanciers encore présents dans la station balnéaire se languissent. Bruno et Valérie, venus du Jura pour une semaine, avec leurs 2 enfants de 5 et 7 ans, déambulent en faisant du lèche-vitrines. "Nous sommes arrivés samedi. Il faisait beau. On a profité de la plage à fond jusqu’à dimanche en début d’après-midi, et puis ça a commencé à se gâter. Depuis on guette le moindre rayon pour aller se promener, surtout pour sortir les enfants. On va aller à l’office du tourisme voir ce qu’ils nous proposent".
Et à l’accueil de l’office du tourisme, ça ne chôme pas. Près de 15 000 personnes, entre le 1° juillet et le 15 août, sont venues dans les locaux en quête d’informations. Sans parler du site internet de la ville qui a bondi de 53 % cet été.

Le cinéma et la piscine, stars de l’été

Et à ce petit jeu-là, les affaires ont été bonnes pour les "offres d’intérieur" comme on dit à l’office de tourisme. Le cinéma Cinéjade explose ses chiffres avec une augmentation de 25 % par rapport à la même période l’an dernier, soit 25 000 entrées comptabilisées du 1° juillet au 20 août. Harry Potter se taille la part du lion avec près d’un quart des entrées devant Cars 2 et la Planète des singes.
Même augmentation de fréquentation pour la piscine Aquajade avec 16 540 baigneurs dans l’eau chlorée à défaut d’eau salée.
Dans une station balnéaire, le commerce le plus dépendant de la météo, c’est le glacier. Et plus les millimètres de pluie tombent, moins les ventes de la Fraiseraie décollent. Marielle, la vendeuse, parle d’une "baisse conséquente". "On se console en vendant plus de crèmes glacées quand il fait froid. Mais du coup c’est la consommation de sorbets qui s’écroule" précise-t-elle.
Les hôtels à la peine, les campings satisfaits
"Depuis 6 ans que nous avons repris l’affaire, je n’ai jamais connu une saison comme ça" s’exclame Mme Singre, patronne de l’hôtel-restaurant Rose Marie. Les 7 chambres de l’établissement ont quand même été remplies tout l’été grâce aux VRP et aux vacanciers de passage, mais "ce n’est plus comme avant" explique-t-elle. "Les touristes ne réservent plus pour 15 jours. Ils viennent pour une nuit, et s’il fait beau ils restent 1 ou 2 jours de plus. Et ils s’y prennent au dernier moment. Sur les coups de 16 ou 17 heures ils demandent s’il y a une chambre de disponible pour la nuit même. On a l’habitude de ça au mois de mars mais pas en juillet-août !"
Etonnamment, c’est l’hôtellerie de plein air qui tire le mieux son épingle du jeu.
Que ce soit au camping du Fief ou de la Courance, les emplacements ont été quasiment tout le temps occupés. "En juillet il est arrivé qu’un trou laissé par un départ ne soit pas bouché pendant 1 ou 2 nuits, mais depuis début août c’est super-complet" se félicite Edouard Noblet qui gère le camping de la Courance. "On savait qu’on ferait une bonne saison avec beaucoup de réservations dès le printemps. Et malgré le mauvais temps, nous n’avons presque pas eu d’annulations. Il faut dire aussi qu’on a depuis cette année une piscine couverte dans l‘établissement ! Heureusement qu’elle était là !" conclut-il.

Le festival pyrotechnique en question

Evénement phare de l’été à St Brévin, le festival pyrotechnique, avec plus de 100 000 spectateurs samedi dernier, a sans doute atteint ses limites. Les bouchons pour repartir ont pris des proportions gigantesques. Les automobilistes ont roulé pare-chocs contre pare-chocs jusqu’à 2 heures du matin. "Il faut sans doute revoir le système" indique Alain Beaulieu, président de la société d’économie mixte Sud Estuaire Littoral qui gère l’office de tourisme. "Les spectateurs ont bien compris qu’il fallait se garer loin, sur les parkings du parc d’activité de la Guerche, mais il y a des innovations à apporter. Je ne sais pas lesquelles. On va se réunir d’ici quelques jours pour y réfléchir".
 

Marielle
Marielle
Auteur : GG | 23/08/2011 | 0 commentaire
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